AVANTAGES :
1. La « valorisation » énergétique des déchets, par incinération avec récupération d’énergie, entraîne une économie significative de combustibles fossiles (gaz, fioul, charbon, …). Elle permet d’une manière générale, par la vente de l’énergie, de diminuer au 20% le prix de traitement des déchets urbains.
2. Le rendement se révèle très bon : 70 à 80 % de la chaleur de combustion sont récupérés après incinération, soit environ 1500 kilowatts/heure thermiques par tonne d’ordures.
3. Environ 4/5 des résidus solides sont utilisés sous la forme de sous-couches routières, et l’essentiel des ferrailles et autres métaux issus de déchets est récupéré et recyclé.
INCONVENIENTS (rapport CNIID) :
1. L’incinération des ordures ménagères n’est pas un geste écologique. La combustion produit du CO2 en grande quantité et le résidu final est toxique et nécessite l’enfouissement ou autre technicité.
=> Les mâchefers issus d’incinération des ordures ménagères (MIOM) sont des scories solides résultant de l’incinération des ordures ménagères. Ils se présentent sous la forme de granules de couleur grise, mélange de métaux (lourds), de verre, de silice, d’alumine, de calcaire, de chaux, d’imbrûlés et d’eau.
(Pour plus d’informations : https://reporterre.net/126-incinerateurs-de-dechets-en-France-la-megapollution)
2. Pour complément et maintien de fonctionnement, l’incinération n’est pas limitée aux seules ordures ménagères, dont l’objectif de notre programme est d’en réduire le volume (moins de déchets, moins de gaspillage, …), levant un problème de ressources discontinues et un dilemme.
Les déchets organiques, très riches en eau, font baisser la température du four. Donc pour maintenir la température l’incinérateur aurait besoin de déchets à forte valeur énergétique, comme le plastique.
3. En dépit des progrès et de la législation, des émanations résiduelles demeurent malgré les filtres faisant eux-mêmes l’objet de mise en décharge contrôlée.
– Les fumées de l’incinération sont chargées en nombreuses molécules plus ou moins toxiques pour l’environnement et l’homme. Celles-ci se fixent sur les particules fines et ultrafines que les systèmes de filtration des incinérateurs ne sont pas en mesure de capter totalement.
– Les résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères (REFIOM) sont le produit de la neutralisation des gaz acides et polluants par des réactifs comme la chaux ou le bicarbonate de sodium. Les REFIOM sont par définition très toxiques et doivent être traités de manières spécifiques.
4. La combustion du bois (pour un apport de 32%) n’est pas un acte environnemental en soi (production CO2, …),
5. Provenance du bois hors filière locale et donc à empreinte carbone,
6. 14% d’énergie fossile nécessaire, carbonée.
La ville et la DSP caractérisent l’installation comme vertueuse dans la mesure où la part d’énergies renouvelables s’élèverait à 86%. Cette info est une intox et couvre un business !
Les déchets ménagers même valorisés ne constituent pas une énergie renouvelable ! Le bois, quant à lui, n’est pas non plus totalement réputé renouvelable.