chapitre sécurité Sens4etoiles sensquatreetoiles ville desens groupement politique de citoyen en vue des municipales de sens de 2026

L’urbanisme, c’est politique !

L’urbanisme est ce qui doit planifier et structurer l’aménagement et le développement durable de la ville. Une approche environnementale durable doit répondre aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures. Elle doit être viable économiquement, socialement et écologiquement. Pour SENS4ETOILES, l’urbanisme est une pièce maîtresse dans l’approche de la réflexion globale concernant Sens et ses habitants. Il constitue la discipline autour de laquelle le développement économique, le développement social, la préservation de l’environnement s’articulent.

L’urbanisme doit servir à prévoir et réaliser les conditions du bien-être en pensant chaque  détail de la vie quotidienne à l’échelle de la ville.
Sans un plan d’urbanisme raisonné, une ville fonctionne mal.

Depuis 40 ans, la ville de Sens semble végéter, faute d’une vision globale et claire, de projection et d’engagements sur l’avenir. Seules sont visibles de petites mesures ponctuelles, entreprises tambour battant à la veille des échéances électorales… connaissant des succès variables. La ville de Sens souffre de divers troubles fonctionnels qui affectent sa croissance et sa vitalité. Les décisions et indécisions en matière d’aménagement urbain depuis plusieurs décennies traduisent bien l’ignorance et/ou le manque de courage de nos élus successifs.

Que reste-t’il à préserver après l’aménagement de la zone SUD ? Les espaces déjà promis à l’implantation de méga-entrepôts pour le e-commerce ? Il restera toujours des espaces à re-convertir, à rendre à l’usage de tous. Hormis des travaux réalisés de façon automatique ici ou là, de temps en temps, sans analyse de pertinence ou d’études de causes à effets, on ne pense plus la ville de Sens depuis 1970.

Sens est une ville moyenne, à taille humaine. Elle doit développer d’autres qualités «humaines ». S’il est possible de traverser son centre-ville en 15 minutes à pied, la possession et l’usage de la voiture y sont pourtant bien plus élevés que dans une ville plus grande. Ce paradoxe tient à l’étalement urbain qui impose l’utilisation de la voiture pour s’approvisionner, se mettre au vert, se soigner, se cultiver… Le resserrement des activités et des lieux de vie est indispensable pour dégager du temps pour soi, et bénéfique pour le climat comme pour le pouvoir d’achat.

Construisons
une ville
pour tous.tes

Pour cela, il faut structurer la ville dans le cadre d’un pacte urbain d’aménagement avec les Sénonais•es . Il s’agira de créer les modalités pour :

1 – une ville plus grande, moins étendue, plus dense, moins tassée.
2 – une ville plus verte.
3 – une ville d’avenir, forte d’histoire.
4 – une ville pour tous•tes les usagers•ères.
5 – une ville fluide pour tous les usages.
6 – une ville par tous•tes, pour tous•tes et pour chacun•e.

    Les objectifs d’aménagements seront retranscrits dans un schéma directeur qui sera soumis aux Sénonais•es courant 2026/2027. Ce schéma directeur dessinera la ville de demain. Celle de demain, et celle de 2050 ! La première grande étape, celle des fondements, sera réalisée lors de la première mandature (2026/2032). La mutation urbaine s’inscrit dans un temps long. Elle est le fruit d’une planification. Elle ne se limitera pas à l’exercice d’un seul mandat. Quarante années sont à rattraper ! Il est urgent d’agir ! Pas de se précipiter.

    1 • Une ville plus grande, moins étendue,
    plus dense, moins tassée.

    Objectifs

    • Attractivité de la ville par l’offre de logements, d’activités et de services.
    • Renouvellement du centre-ville pour éviter l’abandon et la désertification urbaine.
    • Reconversion du tissu bâti ancien et traitement des friches.
    • Multiplication de projets de construction à destination de la mixité sociale : activités et logements (avec un rééquilibrage propriétaires/occupants et locatifs).
    • Augmentation de la population municipale, tout en garantissant la mixité sociale, la diversité et le ré-équilibrage entre générations.
    • Suppression de la ghettoïsation communautaire et des inégalités sociales entre secteurs : généralisation de la mixité sociale, dans le cadre du Nouveau Programme Nationale de Renouvellement Urbain (NPNRU).
    • Éradication de l’habitat insalubre, des problèmes d’hygiène et des nuisances.
    • Libération des sols, maîtrise puis réduction de l’étalement urbain et de l’artificialisation des sols avec l’objectif du Zéro Artificialisation Net pour 2050 (ZAN).
    • Économie urbaine, amortissement du coût de voirie (km/hab.), des travaux en faveur du chauffage urbain, du réseau d’électricité, d’adduction d’eau potable.
    • Enrichissement du foncier de la ville et de celui de ses citoyens.

    DENSIFIER…

    L’histoire urbaine montre que la prospérité d’une cité va de pair avec sa densification. Les règlements urbains hérités des Trente Glorieuses ont limité la densification au profit d’un étalement associé à l’usage de la voiture.
    Ils ont formaté nos territoires, nos villes, nos vies.

    Depuis 40 ans, Sens se nécrose au détriment de la mixité sociale, du dynamisme et de la croissance. Cela s’explique par la perte constante d’habitants dans le secteur ancien et la 1ère couronne.

    Croître sans s’étaler.
    Évoluer et se développer
    en préservant le patrimoine
    et le bien commun.

    La densification c’est l’économie de construction, l’économie de foncier, l’économie de l’environnement et d’énergie.

    La densification qui libère le sol, est l’acte systémique durable par excellence. La densification doit permettre la réinvention d’une ville plus résiliente face au dérèglement climatique et aux enjeux de préservation des ressources hydriques et énergétiques. Elle doit accompagner les évolutions de la société.

    Immeuble récent de 4 étages aux bords de l’Yonne

    GESTION DU FONCIER

    Nous mettrons des parcelles de terres cultivables appartenant à la ville à disposition des producteurs bio, acteurs de la permaculture et de la biodynamie suivant convention. Ces réserves foncières, jusque-là en sommeil et promises à urbanisation, doivent constituer une ressource potentielle pour l’alimentation à destination de la future cuisine centrale, dont les repas quotidiens seront livrés aux écoles. (dans le cadre des Plans d’Alimentation Territoriale). Les nouvelles règles urbaines permettront la sanctuarisation de l’agriculture urbaine.
    Nous établirons un moratoire pour interdire l’implantation des plateformes logistiques sans rapport avec les secteurs d’activités existants.

    Nous engagerons une politique d’acquisition et de remembrement foncier, en terrains bâtis ou non bâtis, en faveur de la création :
    • de logements (notamment en centre-ville et 1ère couronne),
    • d’équipements (notamment en centre-ville et 1ère couronne),
    • de baux commerciaux (en centre-ville),
    • de sauvegarde d’ouvrage à valeur patrimoniale (notamment en centre-ville),
    • d’aménagements structurants tels que le futur campus universitaire,
    • de renaturation (notamment en 1ère couronne et périphérie).

    Nous voulons une « municipalité stratège » qui réorganisera progressivement la ville et son fonctionnement. Les acquisitions de terrains ou de biens seront assurées de manière directe (par préemption voire expropriation dans le cadre de procédure de péril, par exemple) ou au moyen de Sociétés d’Economie Mixte (SEM). Le foncier acquis sera :

    Immeuble en danger
    Rue de Mondereau

    • conservé par la commune en qualité de bailleur en proposant des baux emphytéotiques (le bail emphytéotique est un bail immobilier qui a pour particularité d’avoir une longue durée (99 ans) conférant au locataire une « quasi-propriété » du bien.),
    • conservé par la commune en qualité de maîtrise d’ouvrage, pour des réalisations spécifiques et structurantes (équipements ou logements sociaux communaux),
    • cédé à des aménageurs, après validation de plans de concertations.

    2 • Une ville verte

    La densification de la ville permettra de libérer du sol pour mettre en place un vaste programme de re-végétalisation. Ce programme viendra s’insérer avec cohérence dans le maillage urbain, de sorte que la ville et ses habitants•es y gagnent sans rien perdre.

    Propositions :

    • Etablir un réseau de parcs qui consiste à la mise en œuvre planifié d’un vaste programme de végétalisation, de re-végétalisation et de renaturation des espaces urbains pour préserver et améliorer l’environnement de chacun :
    • créer un parc à la pointe Nord de l’Ile d’Yonne,

    aménager la pointe de l’ile d’Yonne

    • créer un parc entre les Champs-Plaisants et les Arènes,
    • accroître significativement le parc du Moulin à Tan et celui de la Ballastière, associés à la conception de 2 forêts urbaines de 20ha cumulés,
    • réaménager totalement les Promenades,
    • créer des parcs de quartiers : à chaque quartier, son parc ! soit 9 ou 10 parcs. Dans la logique de la ville du « Quart-d’Heure », chaque sénonais sera à moins de 5mn à pied d’un espace public arboré,
    • développer les jardins partagés,
    • assurer la plantation d’arbres, de haies et de plantes vivaces sur les principaux boulevards (pas en pots mais en pleine terre !),

    Pour rappel, c’est la libération d’espace liée à la densification raisonnée de l’habitat qui libère la place nécessaire à ces parcs.

    Quel est l’intérêt du réseau de parcs dans le schéma de restructuration urbaine ? En plus d’être un lieu de détente,
    un parc c’est aussi très utile pour :
    • dépolluer  : le végétal améliorant la qualité de l’air,
    • limiter les nuisances liées aux eaux de ruissellement qui saturent régulièrement les réseaux d’assainissement
    et permettre l’absorption directe
    • contribuer au rafraîchissement de la ville en période caniculaire. Par phénomène d’évaporation et d’écran
    thermique un espace suffisamment végétalisé peut faire gagner plusieurs degrés.
    • permettre le retour de la faune urbaine, favoriser la présence d’insectes endémiques pollinisateurs, et limiter l’effet de coupure de la continuité écologique occasionné par la ville,
    • améliorer l’acoustique environnant,
    • participer à l’amélioration de la qualité de l’air en ’’filtrant’’ les polluants volatiles et en réduisant la concentration de particules fines.

    2• Dans cette logique, nous ferons évaluer et cartographier la qualité de l’air, et adopterons toutes les mesures
    nécessaires à son amélioration.
    À l’échelle du pays, le problème de la qualité de l’air occasionne près de 48000 décès directs ou indirects par an, soit la 3ème cause de décès évitable après le tabac et l’alcool.

    3• Nous voulons mener une politique urbaine de désartificialisation et désimperméabilisation des sols et de lutte contre l’étalement urbain. Pour cela nous créerons un plan « No Bitume, No Asphalte », pionnier et précurseur.
    Il s’appliquera sur le domaine public comme sur le domaine privé.

    4• Les nouvelles règles urbaines faciliteront les toîts-terrasses, les façades végétalisées ou les matériaux aux teintes claires (augmentation de la réflexion solaire = réduction de l’échauffement).
    Par cohérence, la disposition d’agrophotovoltaïsme au sol (champs entiers de panneaux solaires bénéficiant de subventions d’aide à l’installation) sera proscrite sur le territoire communal.
    Le projet d’établir une ferme photovoltaïque au sol sur 10ha dans l’ancien secteur de la fouille Sainte-Béate, au titre de la loi ZAER (Zone Accélération Energie Renouvelable) ne sera pas réalisé au nom, précisément, de la transition écologique. Cet espace accueillera plutôt un plan de renaturation par une « plantation citoyenne ». Cela permettra également le retour et le développement de toute une microfaune urbaine aujourd’hui disparue et qui jouait pourtant un rôle majeur dans la régulation des ’’nuisibles’’. L’autre avantage d’une zone renaturée est sa capacité nettement supérieure d’absorption des eaux de pluie par rapport à un champ ouvert ou une ferme photovoltaïque. D’autant plus si cette zone renaturée, est située dans un bassin versant en amont de la ville.

    3 • Une ville d’histoire

    L’ASSOCIATION D’UN RESEAU D’ESPACES PUBLICS QUALITATIFS
    ET LA MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE HISTORIQUE ET URBAIN

    Objectifs :

    • Valoriser, protéger et mettre en scène le patrimoine de la ville. Le passé doit être présent et inspirer la pratique urbaine de la cité : le contexte patrimonial conditionne les aménagements et l’organisation de la ville.
    • Redonner de l’importance à l’espace publique, le « débanaliser ».
    • Créer des points d’intérêt et d’agora.

    Dans le prolongement de la politique de piétonisation et de redynamisation du centre-ville :
    • Permettre la fréquentation des abords situés tout autour de l’édifice de la Cathédrale, par l’établissement d’un cheminement continu : de la place de la République aux jardins de l’Archevêché, des musées à la Maison de l’Œuvre. Chacun de ces sites fera l’objet d’un projet d’aménagement global pour dessiner le coeur de la cité…,
    • Renaturation de la Place Victor Hugo,
    • Aménagements progressifs et piétonisation des Promenades,
    • Associés au projet des micro-centralités, aménagements et piétonisation des abords de chaque future maison de quartier et des églises : St-Pierre, Ste-Mathie, St-Savinien-le-Jeune, St-Maurice, St-Pregts, St-Jean. Des places et des parvis feront l’objet de projets de revitalisation urbaine ciblée. Nous voulons créer des points de convergence dans les quartiers, les anciens faubourgs. Les églises seront mises hors péril et restaurées. Certaines pourront faire l’objet d’une réaffectation concertée.

    Sous le bitume, des trésors à
    (re) découvrir, à partager

    – Instaurer un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) associé au Site Patrimonial Remarquable* (SPR), concernant, dans un premier temps : l’Amande, les Promenades et l’Île d’Yonne. Nous étendrons le « Plan Façades », aux axes principaux tels que Lucien Cornet, Vauban, général Leclerc, général De Gaulle, Victor Guichard, les Promenades. Nous voulons mettre au jour l’assise gallo-romaine de la muraille dont la Ville est propriétaire.

    * les Sites Patrimoniaux Remarquables sont les villes dont la conservation, la restauration ou la mise en valeur présente, au point de
    vue historique, architecturale ou archéologique, artistique ou paysager, un intérêt public.

    – Mettre au jour le patrimoine archéologique urbain dont celui du Forum et celui du Sanctuaire.

    4• Une ville pour les usagers

    Nos propositions pour le stationnement

    L’objectif est de faciliter, pour tous, les déplacements, l’accès aux commerces et services du centre-ville. L’actuelle répartition des places de parking destinées à l’accès au centre-ville n’est ni rationalisée ni optimisée. Elles sont étalées autour et dans le centre. Elles y occupent une place importante au détriment de la circulation dans cette Amande. Il est possible de modifier cette répartition afin d’ouvrir l’accès au centre à tous les modes de déplacement, tout en augmentant la capacité de stationnement à proximité immédiate du centre.

    Propositions :

     

     

    1- concernant le stationnement public

    Parallèlement à la suppression raisonnée et progressive des places de stationnement disponibles notamment sur les Promenades pour créer de l’espace public, il s’agira de procéder à la construction phasée de :

    3 parkings relais à proximité du centre-ville :
    Construction en trois phases de trois parkings relais à proximité du centre-ville. Ces parkings permettront de rendre de l’espace public à un autre usage que le stationnement, au fur et à mesure des constructions.

    • Parking souterrain de 800 places libérant la place Jean Jaurès pour des grands événements, ainsi que les bords des promenades, du collège Mallarmé jusqu’à l’église Sainte-Mathie. Ce parking sera terminé avant fin 2031 et offrira un gain total de 200 places.

    • Parking souterrain des Héros ou silo à proximité selon études et concertations : terminé en 2035 et offrant 200 à 300 places.
    • Parking souterrain Jean Cousin ou silo à proximité selon études et concertations : terminé en 2038, il libérera les abords du boulevard du 14 juillet et les rues à proximité, dont la rue du Général De Gaulle en offrant 200 à 300 places.

    Nous conserverons un nombre suffisant de places de stationnement en surface le long des Promenades (et en centre-ville) pour du stationnement résidentiel réservé, de la livraison, du stationnement minute ou du stationnement pour personnes à mobilité réduite.

    Un parking silo multimodal dans le secteur de la gare : terminé en 2031 et offrant 600 places, il dé-saturera le quartier de la gare dans le cadre d’un projet global du quartier et y fluidifiera la circulation et les transports.

    2-Concernant le stationnement privatif :

    Le problème de stationnement en centre-ville et dans la première couronne sera progressivement résolu, de 3 manières :

    • les nouveaux bâtiments devront comprendre un niveau de stationnement soit en RDC, soit en souterrain. L’espace aujourd’hui monopolisé pour du stationnement sera ainsi rendu à un usage réellement collectif (espaces verts, circulation douce, jardins partagés, promenades, etc).
    • la création de zone de stationnements en centre-ville évoquée plus haut (résidents, livraisons, minute, personnes à mobilité réduite).
    • la création des trois parkings souterrains des Promenades, dont un volume de places pourra être destiné à la location.

      Nous voulons rendre le stationnement à proximité immédiate du centre-ville plus important et moins visible. Cette transformation parallèle à l’augmentation du nombre de logements et de commerces, rendra l’Amande plus dynamique, plus vivante, plus agréable, plus douce, plus attractive.

    Les modalités envisagées de fonctionnements des parkings :

    Plusieurs modalités sont envisageables, entre du payant permanent ou variable selon les horaires, avec ou sans première heure gratuite, avec réduction proposée par des commerçants partenaires, des box ou des places réservées, avec navette payante ou gratuite… Ces parkings offrent une multitude de solutions à tous les besoins.

    5• Une ville fluide

    INVENTER LA MOBILITE ET GERER AVEC COHERENCE LES FLUX

    Objectifs :

    • Rénovation et sécurisation de la voirie dans le cadre du plan « No Bitume, No Asphalte ».
    Les modifications successives et les récentes réalisations aggravent bien souvent les risques d’accidents et d’engorgement, ce qui est contraire à la fluidité recherchée. Dès sa conception, les travaux actuels des Promenades présentent de futurs dysfonctionnements d’usage.
    • Développement de l’usage du vélo en réalisant un plan de cyclabilité complet et cohérent à l’échelle de la ville.

    Se déplacer est un droit fondamental.
    Le garantir est un devoir..

    • Développer les transports en commun par une refonte du tracé des lignes, et la mise en gratuité,
    • Réaliser l’accessibilité universelle de la voirie. Chaque Sénonais•e pourra se déplacer dans Sens sans contrainte, à pied, en vélo, en fauteuil, en déambulateur, avec une poussette, avec des béquilles, des rollers, avec des troubles de la perception ou de l’orientation, etc…

    Propositions :

    • Supprimer progressivement les trottoirs en centre-ville et les points de convergence des piétons tels que les places de quartier. La libération de la chaussée sera réalisée de façon progressive, selon une charte d’aménagement conduisant aux mobilités et accessibilités universelles. Cette inclusion totale vise à permettre à chacun•e de se déplacer librement, sans obstacle, sans danger et sans difficulté. Elle sera d’abord en faveur des plus jeunes, des plus âgés et des personnes à mobilité réduite, mais elle facilitera la vie de tous !

    • Assurer la piétonisation ciblée, raisonnée et progressive du centre-ville en commençant par la piétonisation partielle de la rue de la République et celle, complète, de la place Drapès (retrait du cortège de bornes).

    • Mettre progressivement en place les solutions les plus adaptées selon chaque type de voies concernées : pistes cyclables protégées, voies cyclables sécurisées ou partage des chaussées les plus étroites en circulation apaisée.

    • Créer un réseau de pistes cyclables distinctes des véhicules à moteurs sur les axes principaux : général Leclerc, avenue Vauban, allées des Promenades. Ce maillage permettra de circuler rapidement des quais jusqu’au cœur de chaque quartier, par des cheminements continus et sécurisés et des stationnements dédiés. Ce plan est pensé de façon globale afin de s’intégrer à un plan de déplacement doux à l’échelle de l’agglomération. À chaque opportunité, nous mettrons fin aux « pistes cyclables » peintes sur des trottoirs, qui s’arrêtent subitement faute de place, qui mènent les usagers à des situations ubuesques et dangereuses. Ce plan proposera également autant de points de stationnements vélo sécurisés que nécessaire.

    Le libre et efficace déplacement en vélo doit être garanti par une trame qui distribue directement les actuels et futurs principaux équipements de la ville. La conception du réseau suit les préconisations et observations de la FUB (Fédération française des Usagers de la Bicyclette) et des associations locales. Il intègre le plan de redynamisation du centre-ville et participe à la recomposition urbaine dans le cadre de l’établissement des micro-centralités et la «ville du Quart-d’heure ».

    • Établir un plan opérationnel de circulation autour du centre-ville :

      • la voie intérieure du mail (intrados) est destinée aux transports en commun (Bus, Navettes Parking/Centre-Ville) et aux cycles,
      • les Promenades seront alors exclusivement destinées aux piétons,
      • la voie extérieure du mail (extrados) sera réservée aux véhicules à moteur. La chaussée y sera éloignée des façades par l’agrandissement du trottoir périphérique. L’accès aux stationnements résidentiels, lorsqu’il ne pourra être intégré au bâti, sera assuré par un dispositif de contre-allée (les manœuvres de stationnement ne perturberont plus la circulation),
      • la circulation sera limitée à 30km/h ou 40km/h. Ce qui permettra de faire le tour de l’Amande en 5 à 6 minutes, à la faveur d’une fluidité accrue par la suppression des feux actuels, rendus inutiles par la nouvelle organisation.
      • Créer des stationnements dédiés aux camping-cars, en connexion avec le plan de cheminement doux,
      • Créer un port de plaisance : tourisme fluvial (Site Clos le Roi et Ile/ Pointe Nord de l’Île, Ernest Landry), également en connexion avec le plan de cheminement doux,
      • Réviser le plan des transports en commun. L’objectif est de mieux intégrer les flux des bus dans le trafic, en reconfigurant les arrêts. Ce plan intégrera le projet de gare routière à celui de la gare ferroviaire,

    En optimisant et en intégrant l’ensemble des déplacements dans un plan global, ces aménagements garantiront l’accessibilité universelle à la ville entière. Ils ouvriront à tous l’accès au centre-ville revivifié. Ils rendront aux Promenades, leur qualité de promenade et leur capacité à accueillir une diversité infinie d’activités au bénéfice de tous.

    6 • Une ville pour tous

    DEVELOPPER LES MICRO-CENTRALITES,
    RAPPROCHER LES QUARTIERS POUR UNIFIER LA VILLE

    Depuis plus de 25 ans, la ville de Sens s’est fractionnée en 2 pôles urbains dessinant deux villes qui se jouxtent : « Sens-la-Vieille » (composé du centre-ville et de sa 1ère couronne) et « Sens-la-Nouvelle » (ZUP- Champs-Plaisants et quartiers adjacents qui résultent de l’étalement urbain progressif). Les politiques publiques engagées depuis les années 1990 (ANRU, bailleurs sociaux, …) n’ont pas résolu la césure urbaine couplée à une césure sociale.

    Le NPNRU (Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain) va devoir être réimpulsé avec méthode et avec une obligation de résultats des programmes d’aménagement, en termes de mixité sociale et de qualité des constructions.

    Propositions :

    • Développer les micro-centralités associées à la ville du « quart d’heure » elle-même calquée sur la vie de quartier qui génère des points de convergence. Ils s’opposent à l’éparpillement des services et proposent une hiérarchie de l’espace urbain :
    • Par un resserrement des activités et lieux de vie.
    • Par des espaces publics : places, jardins, parvis d’église, maisons de quartiers autour desquels gravitent des commerces, des activités, une densification de l’habitat par des programmes de construction de logements.

    Nous observons ici trois isochrones (Un isochrone, c’est l’espace que l’on peut parcourir en un temps donné, ici en 15 minutes à pied).
    Que remarquons-nous ? 
    L’isochrone des champs-Plaisants et celui de Champbertrand sont plus petits : Cela démontre qu’il est plus difficile de se déplacer à pied à l’intérieur de ces grands ensembles, probablement parce qu’ils ont été prévus pour l’utilisation de la voiture.
    En revanche, l’isochrone du centre-ville démontre qu’on peut s’y déplacer facilement en un quart d’heure.
    Enfin, on observe qu’il est compliqué d’aller des Champs-Plaisants vers le centre-ville et réciproquement.
    Le développement de la micro-centralité permettra de casser ces cloisonnements pour unifier la ville.

    • Décloisonner notamment les secteurs St-Savinien, St-Pierre-le-Vif, St-Antoine :
    • en supprimant les murs périmétriques existants,
    • en construisant ou permettant la construction de logements collectifs et semi-collectifs,
    • en repensant les modalités de dessertes pour éviter tout phénomène d’enclavement, et privilégier le continuum urbain selon des grands axes de liaison,
    • en aménageant de grands espaces publics paysagers.

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