Le choix est de céder, louer, préempter le foncier dès que possible pour encourager cette transformation et la consommation des produits locaux :
- en travaillant sur la ceinture verte et les réseaux maraîchers,
- en développant la restauration collective celle-là même suggérée par la création d’une cantine centrale 100%
bio et le plus local possible à destination des scolaires.
Nos enfants et notre avenir dépendent de notre santé et de la leur.
Depuis 2014, sous l’impulsion de la loi d’avenir pour l’agriculture, les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) se développent (~400 PAT reconnus par le ministère de l’agriculture au 01/01/2023).
Les projets alimentaires territoriaux (PAT) ont pour objectif de relocaliser l’agriculture et l’alimentation dans les territoires en soutenant l’installation d’agriculteurs, les circuits courts ou les produits locaux dans les cantines. Issus de la Loi d’avenir pour l’agriculture qui encourage leur développement depuis 2014, ils sont élaborés de manière collective à l’initiative des acteurs d’un territoire (collectivités, entreprises agricoles et agroalimentaires, artisans, citoyens etc.).
Les projets alimentaires territoriaux, ce sont des démarches de terrain, volontaires, collectives. C’est un rassemblement des acteurs intéressés par la question de l’alimentation, qui se regroupent, qui établissent un diagnostic du territoire et qui cherchent et mettent en œuvre des solutions concrètes pour répondre à des problématiques locales.
Les projets alimentaires territoriaux peuvent s’étendre dans des échelles de territoires très différentes : de la petite commune à la grande région, en passant par les parcs naturels régionaux, les pays ou les départements. Ils peuvent avoir une visée sociale, économique ou environnementale, mais généralement c’est la combinaison de plusieurs de ces aspects qui est traitée dans ces projets. Par exemple :
- mieux préserver la biodiversité et la qualité de l’eau,
- redynamiser le tissu économique local,
- augmenter la part des produits bio et locaux dans les cantines.
Ce qui rassemble ces démarches, ce sont leurs caractères collectifs, communs et le fait qu’elles prennent en compte le sujet de
l’alimentation dans son ensemble, de manière globale.
Les villes de demain, comme la ville de Sens que nous conduirons, devront être plus résilientes, inclusives, adaptées aux changements climatiques, bas carbone et plus saines.