Pacte pour l’alimentation durable pour :
  1. Préserver les terres agricoles, en réduisant l’artificialisation des terres : laisser plus de terres arables, éviter au maximum le grignotage de l’espace cultivable pour y réaliser des constructions, proposer un schéma alternatif pour créer des espaces cultivables,
  2. Favoriser les circuits courts de proximité, en cultivant plus durablement : selon la FAO (Food Agriculture Organization), en 2014 les émissions de gaz à effet de serre liées à l’agriculture, aux forêts et à la pêche représenteraient 24% des émissions mondiales, juste après la production d’énergie et de chaleur. L’alimentation c’est 25% de l’empreinte carbone des français. Les habitudes de consommation doivent être changées en consommant le plus possible local et surtout de saison !
  3. Limiter le gaspillage alimentaire. 30% de la production alimentaire mondiale est gaspillée, perdue ou jetée entre le champ et l’assiette !
Limiter le gaspillage alimentaire

L’objectif est clair ! Il s’agit d’assurer :

  1. une sécurité alimentaire locale collective,
  2. une proximité alimentaire minimale individuelle,
  3. une filiarisation de la collecte en masse des déchets organiques et alimentaires à valoriser.
    Nous pouvons et devons concevoir à dessein la future Sens comme un Etat-ville sans pour autant verser dans le « local trap» (consistant à croire abusivement que tout se règle à l’échelle locale) qu’il faut dépasser en construisant une approche systémique de la question alimentaire.
    Nous devons préserver les terres agricoles et développer l’agriculture urbaine sans aggraver la crise du logement abordable, en réduisant les réserves foncières.
    Le traitement de la problématique de l’alimentation, de surcroît locale, suggère la nécessité d’une ville réinventée et d’une vision globale dont l’une des stratégies récurrentes est la densification de la ville qui permet d’accompagner les différents métabolismes fonctionnels urbains. La ville qui doit nécessairement se densifier doit laisser parallèlement plus de place aux espaces verts et espaces cultivables.

La question de l’alimentation est
une pièce constitutive d’un projet global.
La relocalisation de la production
est la garantie d’assurer la santé
des sénonais, de reduire leur empreinte carbone
et de réinventer leur habitat.