Mise en œuvre d’un vaste programme de végétalisation des espaces urbains pour préserver et améliorer l’environnement de chacun
  • Création d’un parc à la pointe Nord de l’Ile d’Yonne (CULTURE).
  • Agrandissement du parc du Moulin à Tan.
  • Création d’un parc entre les Champs-Plaisants et les Arènes (sous réserve des aménagements NPNRU).
  • Réaménagement des Promenades (sous réserve des actuelles actions municipales).
  • Plantation d’arbres et de haies sur les principaux boulevards (voire en centre chaussée sur les segments l’autorisant),
    Il s’agit de créer des aires végétales en voirie dans le cadre de l’établissement d’un réseau de parcs.
  • Création de squares ou d’un parc pour chaque quartier : mise à proximité du végétal.
    L’objectif, dans une vision égalitaire, est de mettre chaque logement à moins de 3 minutes de marche d’une aire végétalisée publique, pouvant être associée aux potagers urbains (ALIMENTATION).
    La taille de chaque square présentera une surface minimale définie en fonction du nombre d’habitants du quartier. Un inventaire du foncier sera opéré pour cibler les zones susceptibles de reconversion : friches, places existantes.
  • Incitation aux démarches participatives d’appropriation des espaces verts par les habitants des quartiers.
  • Constitution de deux forêts urbaines d’environ 20 ha cumulés – zones non aedificandi (=non constructibles), dans la continuité des Parcs du Moulin à Tan et de la Ballastière.

Le programme de végétalisation se caractérise par l’introduction massive du végétal en milieu urbain. Outre l’aspect esthétique indéniable, les objectifs de cet apport sont pluriels et ont trait au confort et à l’intérêt du citoyen. L’espace vert urbain est un lieu de santé publique.

L’élément végétal sert :

  • A dépolluer, le végétal améliorant la qualité de l’air. Les arbres ont la capacité de piéger les gaz à effet de serre : 1m3 de bois peut stocker 1 tonne de CO2. Dans le même temps, il filtre les particules polluantes. Pour améliorer la qualité de l’air, nous allons suivre l’exemple symbolique des villes pionnières qui ont adopté le réflexe « 1 habitant = 1 arbre ».
  • A contribuer progressivement au rafraîchissement de la ville en période caniculaire par phénomène d’évaporation et d’écran thermique : le végétal étant un climatiseur urbain, constitutif d’îlot de fraîcheur.
  • A favoriser l’activité physique : les études montrent que plus les villes sont dotées d’espaces verts et plus les habitants pratiquent une activité physique.
  • A créer une dynamique de santé : vivre à proximité d’un espace vert réduirait la prévalence de nombreuses maladies (troubles de l’anxiété, dépressions, asthme, migraines, douleurs dorsales, AVC, …), la sylvothérapie urbaine !
  • A limiter les nuisances et risques liés au ruissellement qui sature régulièrement les réseaux d’assainissement, en permettant l’absorption in situ … Les végétaux contribuent au cycle naturel de l’eau.
  • A permettre le retour de la faune urbaine et l’essor de la biodiversité au nom du principe de continuité écologique.
  • A valoriser son habitat : on estime qu’un espace vert à 100m de son habitation permet une plus-value.
  • A associer les potagers urbains dans le cadre d’une pratique alimentaire saine et recherchée.
  • Etc, .

L’introduction de deux forêts urbaines sera opérée par les services de la ville, sous les conseils de paysagistes, avec le concours de la population, des scolaires (de l’élémentaire au lycée). Un plan d’aménagement sera proposé durant la première année de mandat, avec une phase d’exécution sur 5 ans. Objectif : 10 000 plantations à l’issue de la première mandature.
Les plantations seront assurées par les services techniques de la ville avec le concours d’actions citoyennes (Plantations citoyennes), d’associations de planteurs volontaires (Aux Arbres Citoyens) et des scolaires.
Cet aménagement progressif s’inscrit dans une volonté de penser la ville et son territoire communal à l’horizon 2040/2050. Dans une politique de zonage, il s’agit non plus de préserver le peu qui reste de surface boisée mais de reboiser. Dans cette logique, la conception et l’entretien seront placés sous la responsabilité d’un gestionnaire forestier municipal pour définir une stratégie d’exploitation. Une activité commerciale, modeste, dans une logique de circuit court, pourra être envisagée et être source de revenus (production annuelle moyenne de 5.6m³/ha x 50 à 70€ la stère)

La mise au jour des espaces et trames bleus (les rus) est programmée. Sens est une ville d’eau mais la majorité de ses rus est busée. Outre un aspect visuel positif indéniable, les trames bleues dont la ville est particulièrement riche permettent la régénération des continuités végétales, la biodiversité et la lutte contre la chaleur. De plus, au même titre que le végétal, la présence de l’eau influe positivement sur le bien-être moral de chacun.

Un programme d’aménagement, de cheminement à proximité de ces cours d’eau sera entrepris. Leur rematérialisation de ces cours d’eau constitue un acte fondamental dans la politique environnementale envisagée. Le projet le plus perceptible sera la mise en canal du cours Tarbé (du square Jean Cousin au quai Ernest Landry) qui intégrera notre programme d’aménagement des Promenades.