Logement : une des causes de l’insécurité

Depuis une vingtaine d’années, les pouvoirs publics ont bien l’importance du logement compris sans toutefois apporter les bonnes réponses, au travers de différents dispositifs : ANRU, NPNRU, … Les services publics ou la classe politique répètent depuis plus de 3 décennies les mêmes erreurs, reconduisent des politiques coûteuses sans réel résultat. Les communes suivent pour profiter de toutes les mannes financières qui s’offrent à elles. Peu importe si la politique publique est fausse, insincère, inepte. Même si le problème de fond n’est pas traité. La politique de la ville, les « plans banlieues » successifs ont montré leurs lacunes et leur inefficience, tant les réponses apportées sont superficielles et aggravent les maux initiaux. A l’image des cités, pourquoi s’embrasent-elles régulièrement ? Pourquoi une telle inertie globale ? La classe politique qui fait montre d’absence de courage, d’un manque de culture générale et de références historiques, est démunie ! La colère sourde dans les cités, la violence quotidienne qui exaspèrent les habitants, méritent plus que des effectifs déployés sporadiquement en fonction des évènements, que le déploiement de vidéo-surveillance, que la rénovation urbaine sans analyse et qui pétrifie la problématique…

Dans l’immédiat, pour retisser du lien, une réflexion sera portée sur la réintroduction du gardiennage pour les logements collectifs.

Le gardiennage, pourquoi ?
Par définition, le gardien assure le maintien de la propreté et le bon fonctionnement général des lieux dont il a la charge.
Le gardien peut être affecté à un immeuble ou groupes d’immeubles. Habitant sur les lieux, sa mission est avant tout sociale. Il constitue une interface avec les habitants, un médiateur à échelle humaine, un intervenant efficace contre l’insalubrité progressive.