Les relations entre la mairie et les associations

Les associations présentent des effectifs très disparates. L’accent doit être porté sur les petites associations. En effet, les petites associations, de 5 à 30 personnes par exemple, doivent elles aussi être soutenues car elles constituent une grande part du tissu associatif local qui, par un défaut de trésorerie chronique notamment, est interdit d’émancipation. La trésorerie des petites associations dépend directement du versement des cotisations de leurs membres. L’équilibre financier, limité, empêche toute entreprise de développement et affecte de facto l’exécution de leur mission initiale, remettant parfois en cause leur existence. A cet effet, la ville doit assurer de manière bienveillante selon la charte :

● la possibilité d’accès à la communication,

● la possibilité de mettre à disposition du matériel (gratuit ou en location),

La ville accompagne sans faire d’ingérence.

La politique actuelle du résultat créée des injustices dans le fonctionnement des associations vis-à-vis des adhérents. Dans le domaine sportif plus particulièrement, la ville soutiendra tant les associations qui souhaitent « scorer » (dans l’objectif confirmé de compétition) que les associations plus modestes et moins médiatisées qui tissent du lien social. La diversité des motivations doit être respectée et préservée.

Une priorité sera accordée aux associations à caractère prioritaire et ou d’urgence : social, médical, coopération internationale …

Dans le domaine du social, de nombreuses associations adoptent des missions similaires parfois concurrentielles. Dans la mesure du possible, la commune incitera, par un dispositif de soutien renforcé, le rapprochement ou la fusion de certaines entités pour leur apporter l’aide nécessaire à l’exécution de leurs missions. Cette aide consistera :

● Mise à disposition prioritaire d’un local.

● Soutien logistique renforcé (démarches administratives, prêt de matériel pour évènement, …).

● Aide accrue à la communication (magazine de la ville, affichage réservé).

● Mise en place d’une plateforme de crowdfunding (financement participatif) et de collecte de dons pour lesquelles les associations ne sont pas suffisamment structurées. La ville sera donc à l’origine et pionnière d’un « click and boost » ! mis à la disposition des associations signataires de la charte. Le nom des participants donateurs (particuliers ou entreprises) pourra rester anonyme ou rendu public selon leur souhait.

Un guichet d’échange pourrait être créé pour favoriser les communications entre les associations.