ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
ET
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Les conditions, la qualité et la diversité de l’enseignement dispensé au sein d’une ville ou d’une agglomération participent directement à son attractivité et à celle de son territoire.
Ces éléments constituent statistiquement des critères décisifs dans le choix du lieu d’emménagement pour les ménages. Les familles souhaitent se projeter dans l’avenir en assurant sereinement celui de leurs enfants.
Les jeunes couples avec enfants s’interrogent nécessairement sur la qualité des infrastructures proposées : conditions d’accueil en crèches, écoles maternelles et primaires.
Les parents souhaitent également garantir à leurs enfants une facilité d’accès aux études supérieures en proximité.
A ce titre, la municipalité doit être non seulement gestionnaire mais aussi stratège :
• gestionnaire du parc dont elle a obligation d’entretien pour une mise à disposition des écoles maternelles et primaires,
• stratège, pour tout ce qui est au service de son développement et de son dynamisme..

ECOLE PRIMAIRE

CONSTAT

La construction et l’entretien des infrastructures scolaires du 1er degré (écoles maternelles et primaires) sont placés sous la responsabilité de la commune. Globalement, l’état sanitaire des infrastructures actuelles à Sens est plutôt satisfaisant. Les exigences de confort en termes de chauffage, rafraîchissement, aération et acoustique, ne sont pas atteintes tant elles constituent régulièrement une gageure dans les bâtiments anciens. Le parc bâti est sans cesse rénové. La Ville en la matière répond donc à ses obligations. Certaines pistes sont cependant à explorer pour améliorer les conditions d’accueil et accompagner les enjeux démographiques.


PROJETS

Rénovation et extension du parc immobilier destiné aux écoles primaires

Bien apprendre, bien étudier, c’est tout d’abord le faire dans de bonnes conditions.

ECOLE PRIMAIRE

Propositions

Réalisation d’un audit sur l’état du foncier et du bâti, établissement d’une charte et d’un plan quinquennal de travaux courants de rénovation et d’aménagement, pour répondre aux critères d’exigence suivants pour chaque élève :

● Ratio élèves/ classes et/ m² satisfaisant, égalitaire entre chaque école.

● Possibilité de dédoublement des classes.

● Qualités effectives des locaux sur les plans sanitaires, thermiques, acoustiques et de sécurité.

● Ratio espaces verts/surfaces dédiées aux enseignements : programme de « débitumisation ».

● Salles permettant l’enseignement des pratiques sportives, l’enseignement numérique et l’accueil d’intervenants extérieurs (artistes, comédiens, musiciens, jardiniers,…).

Selon les conclusions de l’audit, le projet de construction ou reconstruction d’écoles sera amorcé pour répondre aux besoins actuels et aux enjeux démographiques.

La Ville devra permettre l’acquisition des bâtis de l’école Bellocier, propriété de l’hôpital, pour assurer une pleine autonomie décisionnelle des travaux et jouissance.

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

L’avenir de Sens se joue
dans sa capacité à devenir
une ville universitaire

CONSTAT

Sens et son agglomération sont dépourvues de structures pérennes et efficaces en matière d’enseignement supérieur.

Tandis que la ville demeure le moteur économique du département, tandis que le bassin Nord de l’Yonne figure parmi ceux les plus dynamiques de la Bourgogne-Franche-Comté (tant sur le plan économique et démographique), elle ne parvient paradoxalement pas à capter l’implantation d’écoles supérieures, d’IUT, ou d’antennes universitaires. Leur présence constituerait pourtant une suite logique, un maillon pertinent entre le lycée – le plus grand à l’échelle régionale (le 4ème ou 5ème à l’échelle nationale) – et le tissu industriel et artisanal existant dont peut encore s’enorgueillir notre ville.

Depuis 20 ans, aucune politique raisonnée et volontariste n’a été réalisée. Restés à l’état embryonnaire, quelques projets ont certes vu le jour, avant de disparaître. Les différentes municipalités ont manqué d’ambition et par là même celui du développement de la ville de Sens.

 

L’accueil de structures
d’enseignement supérieur constitue
une priorité absolue

L’accueil de ces structures sera assuré par la création d’infrastructures ad hoc, dont le dimensionnement, l’implantation et l’articulation s’inscriront dans le projet urbain global. Pour créer une ville « étudiante », il faut répondre aux critères de la vie d’étudiant. Comment « jober », comment se divertir, se déplacer, consommer ? La politique du bouche-trou, les implantations faites à l’emporte-pièce seront bannies. Il est tout à fait crucial de penser l’ensemble des composantes garantissant un fonctionnement pérenne et attractif.

Le groupe assume la mise en place d’une politique volontariste et l’établissement d’un projet ambitieux

La ville doit être porteur de projets, susciter et accompagner les initiatives. Elle doit faire preuve d’hospitalité auprès de chaque acteur, des organismes aux étudiants.

Pour permettre la mise en œuvre de la politique de la ville, et donner les moyens à ses ambitions, un chargé de mission et un service dédié auront pour tâche d’élaborer des scenarii en ciblant particulièrement des filières spécifiques et pionnières (celles d’avenir par exemple), de démarcher et d’intéresser, séduire les différentes instances décisionnaires, publiques comme privées.

La ville ou l’intercommunalité bénéficient d’un foncier disponible dont elles sont propriétaires ou peuvent se porter acquéreuses. Les marges de manœuvres sont réelles pour la création d’un pôle d’envergure et surtout pertinent. Pour assurer un remembrement en vue de constituer une vaste unité foncière dans les meilleurs délais, des Sociétés d’Economie Mixte pourront être créées afin d’opérer les transactions. La ville reprend les rênes de son développement, de son aménagement

PROJETS

 

Objectifs

● Garder notre jeunesse, la séduire, la former,
● Cibler les formations dont le territoire a besoin : des études aux emplois !

Propositions

1. CRÉATION D’UN PÔLE UNIVERSITAIRE/CAMPUS (DE 1 500 À 2 000 ÉTUDIANTS) RÉPARTIS SUR 3 SITES

● Un site principal (SITE 01) situé à proximité des lycées public et privé. Ce site sera également contigu aux zones industrielles et artisanales des Vauguillettes 4 et 5. Celles-ci sont à réorienter en faveur d’entreprises innovantes et en partenariat avec les différentes formations). Cette implantation « naturelle » est permise considérant la disponibilité foncière, les dispositifs de transport et les équipements existants mutualisables (sportifs, sociaux et médicaux).
● Un site secondaire (SITE 2) regroupant des équipements et logements à proximité de la gare (pour les filières qui nécessitent potentiellement des accès sur Paris et Dijon).
● Un site relais (SITE 3) regroupant des locaux mis à disposition et des logements à construire en centre-ville, dans la logique des Actions Cœur de Villes.
La logique d’implantation des 3 sites obéit à une volonté de diffuser la population étudiante à travers la ville, sans parcage. Il est question que les étudiants pratiquent la ville, l’investissent. Il est question que la vie estudiantine soit associée à celle du travail comme à celle du reste de la population.

2. LES INFRASTRUCTURES ET LA MISE À DISPOSITION FONCIÈRE DEVRONT ÊTRE EN CAPACITÉ D’ACCUEILLIR DES CLASSES PRÉPARATOIRES ET AUTRES INSTITUTS POUR GARANTIR LA QUALITÉ ET LA DIVERSITÉ DES FORMATIONS.

Il s’agit de proposer, en un premier temps, Sens comme ville universitaire permettant une décongestion des sites saturés (Dijon, Paris, mais aussi Orléans…). La ville étant géographiquement située en un point de jonction entre 4 régions différentes, elle peut constituer un site « inter-régions » dont les facilités d’accès ne sont plus à démontrer ! Sens dispose d’atouts : la proximité avec Paris, un coût de vie plus accessible, des loyers plus attractifs et de qualité dans le cadre de construction de résidences dédiées, la proximité de la campagne qui propose une « mise au vert.
En un second temps, Sens développera ses spécificités et les formations qui la caractériseront !
L’offre ne doit pas se limiter aux deux 1ères années. La ville en la matière ne doit pas se contenter d’être un site de tri. Les Masters 1 et 2 sont envisageables en Histoire de l’Art et Archéologie, si l’on s’appuie sur le CEREP (dont les objectifs sont à réorienter vers l’université) et le site de l’INRAP de Passy (CULTURE- PATRIMOINE).
L’objectif est de favoriser l’implantation de filières dites « qualitatives et valorisantes » susceptibles de faire converger sur Sens des populations étudiantes à niveau social élevé provenant de l’extérieur (médecine, école d’ingénieurs, …). Il s’agit aussi de satisfaire une catégorie moins favorisée, plus locale, à la recherche de filières peu sélectives mais tout aussi indispensables. L’accès à l’enseignement supérieur à Sens, c’est garantir pour toutes et tous une chance de se former, de se valoriser et de s’intégrer socialement.
L’implantation d’un campus à proximité de la zone des Vauguillettes, c’est aussi vouloir redessiner l’avenir des Vauguillettes 4 et 5 en faisant preuve là aussi d’hospitalité envers les entreprises (LES ACTIVITES ECONOMIQUES).

Les jeunes formés doivent pouvoir trouver des emplois sur place.

Il est probable que « l’Amphi » n’ait plus vocation à recevoir des étudiants mais soit pressenti pour accueillir la future maison des associations (LES ASSOCIATIONS)

VIE D’ÉTUDIANT
UN PROJET DE VIE, UN PROJET
DE VILLE

Objectifs

● Choisir Sens !
● Conserver la population estudiantine au-delà des études.
● « Rajeunir » la ville.

Propositions

L’attractivité de la ville auprès des étudiants ne doit pas être limitée aux seules propositions de formations, à leurs diversités ou qualités. La ville doit séduire et faire la différence par le panel de propositions à offrir à cette jeune population, ce qui induit suivant l’ensemble des thématiques, une réflexion exhaustive sur :
● LES TRANSPORTS/MOBILITÉS
● L’ACCÈS À LA CULTURE ET AUX LOISIRS
● L’ACCÈS AU LOGEMENT
● L’ACCÈS À L’ALIMENTATION, LA RESTAURATION
● L’ACCÈS À DES MULTI-LIEUX,  COWORKING,
● L’ACCÈS À LA NATURE
● LA MISE EN PLACE D’UN DISPOSITIF DE PROPOSITIONS DESTINÉES AUX ÉTUDIANTS

● LES TRANSPORTS/ MOBILITÉS
– gratuité des transports en commun pour les -25 ans, avec études des dessertes pour assurer une autonomie effective sans usage de la voiture,
– bourses « Permis de Conduire », en échange d’un nombre d’heures de volontariat

● L’ACCÈS À LA CULTURE ET AUX LOISIRS
– PASS’SENS culture/portefeuille numérique de 500€/an (CULTURE, PATRIMOINE, EVENEMENTIEL) : à faire valoir sur les propositions artistiques et culturelles (théâtre, spectacles, cinémas). A l’instar du Pass Culture le Pass est une web-application sur laquelle, depuis leurs 15 ans, les jeunes (et ici étudiants inscrits) peuvent réserver des propositions artistiques et culturelles gratuites ou payantes.
– PASS’SENS sport/portefeuille numérique à utiliser (Cf. Thématique Les Associations) auprès des associations partenaires,
– créer un tarif spécial étudiant pour tous les équipements dépendant de la ville et de l’intercommunalité, voire gratuité et extension de certaines plages horaires (piscine, bibliothèque, CEREP, …) en tenant compte du rythme et horaires d’études et en évitant les affluences (il pourra être envisagé des nocturnes à la piscine et à la bibliothèque),
– Il sera envisagé de démarcher les entreprises locales pour obtenir des tarifs réduits concernant certaines activités ou produits.

● L’ACCÈS AU LOGEMENT
– Construction de logements étudiants (résidences aux loyers avantageux dont la ville pourrait être pour partie bailleur).
– Colocation à projets solidaires (KAPS) : étudiant bénéficiant d’un logement en résidence (sous plafond de ressources) en échange de son engagement dans un projet solidaire.
– Réservation de certains logements sociaux (Habellis, Domanys).
– Par souci de phasage, convention en un premier temps avec les lycées de Sens et la région pour héberger des étudiants aux lycées.
– Mise en place d’un guichet unique : la ville comme intermédiaire entre étudiants et bailleurs privés et publics.
– Micro-crédit logement étudiant (pour favoriser l’autonomie), en échange d’un nombre d’heures de volontariat.
– Création d’un FJT (Foyer des Jeunes Travailleurs) en lien avec d’autres partenaires.

● L’ACCÈS À L’ALIMENTATION, À LA RESTAURATION
– Etablissement en un premier temps d’une convention entre la Région, le lycée et l’université pour accéder à la cantine scolaire des lycées.
– Accès aux épiceries sociales et solidaires.

● L’ACCÈS À DES MULTI-LIEUX, COWORKING, implantation à proximité des SITES 1, 2 et 3.

● L’ACCÈS À LA NATURE
ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique), les berges, les chemins de halage, les réseaux de parcs, les zones maraîchères … (URBANISME + ENVIRONNEMENT).
Il est important de considérer que la jeunesse  présente une appétence accrue envers l’environnement et la nature. Les dispositions urbaines et environnementales envisagées dessineront un cadre de vie optimisé. Cette présence de nature rassérénante participera activement à l’attractivité de la ville auprès des étudiants pour s’y implanter … et y rester.

● LA MISE EN PLACE D’UN DISPOSITIF DE PROPOSITIONS DESTINÉES AUX ÉTUDIANTS
La ville doit faire preuve d’hospitalité envers les étudiants et aux jeunes (LA JEUNESSE)
– Carte multiservices qui fait office de carte de transport, bibliothèque, sport, …
– Aides financières, en faveur d’actions ou projets à vocations humanitaires, environnementaux, entrepreneuriaux, sportifs ou culturels.
– Bourses BAFA, en échange d’un nombre d’heures de volontariat.
– Jobs étudiants + d’été réservés dans les service de la ville (vacation, encadrement, auxiliaires techniques et de sécurité, …).
– Location vélos, chèque taxi.
– Mise à disposition de lieux inédits pour la fête (à l’instar de la ville de Rennes, …).
L’octroi et le montant des pass (à points), de bourses, de crédits peuvent être abondés substantiellement à mesure que l’étudiant (et le jeune d’une manière générale) s’investit dans la vie sociale de la cité : par l’intermédiaire d’actions solidaires, de participations aux festivals que souhaite mettre en oeuvre la ville, en tant que préparateur, co-organisateur, figurant, encadrant, … le tout dans un esprit « gagnant-gagnant » !

SI LA FORMATION EST ESSENTIELLEMENT ASSURÉE
EN PÉRIPHÉRIE, LES RÉSIDENCES D’ÉTUDIANTS
INVESTIRONT LE CENTRE-VILLE ET SA PROXIMITÉ

Projets de réhabilitation de quartiers ou construction d’éco-quartiers, qui intègrent celui global du centre-ville (Actions Coeur de Ville).

Les étudiants seront
un vecteur de rénovation

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