Les exploitations peuvent tendre à une rentabilité et s’inscrire dans le cadre de projet alimentaire de territoire, avec les consommateurs et la restauration. A l’exemple des Jardins de la Croisière – expérience locale – qui depuis 2017 sont bénéficiaires (+38 000.00€ en 2022).
L’agriculture peine à trouver un modèle économique qui soit rentable en tant que tel. De nombreux projets subsistent grâce aux subventions ou au bénévolat. La pratique de l’agriculture urbaine rentable n’est possible que dans le cas d’exploitation de grandes surfaces (plusieurs milliers de m²). Notre territoire le permet. Ce qui sous-entend une identification et mise à disposition foncière.
A noter que le système bio-intensif développé par les micro-fermes, requiert peu d’espace : le maraîchage classique nécessite au moins 15000 m² pour faire vivre un agriculteur, tandis que les micro-fermes n’ont besoin que de 2000 à 8000 m² selon la nature d’exploitation. L’économie d’espace est considérable et peut être ainsi dédiée à d’autres productions complémentaires au maraîchage (fruitiers, miel, petit élevage), à des engrais verts ou à la biodiversité.
Dans tous les cas, plus l’exploitation est grande, plus des économies d’échelle peuvent être dégagées.
Consommer local ne coûte pas plus cher.