Listes citoyennes aux municipales : le coeur de sens4etoiles

Lien originel sur intstagram

La construction et la gestion du crématorium du Grand Sénonais ont été confiées par délégation de service public au groupe OGF. Le fonctionnement du crématorium est prévu pour le second semestre 2026.

Sans remettre en cause l’implantation d’un crématorium à Sens dont l’idée couve depuis plus de 30 ans, pour s’affranchir de ceux de Joigny ou d’Amilly, SENS4ETOILES regrette :

• L’absence d’une consultation de la population, notamment celle résidant à proximité :

Alors que sont organisées des consultations « de parade » faites à grand renfort de communication pour l’aménagement des Promenades (par exemple), le projet de crématorium, lui, placé à proximité des lycées et « sous la fenêtre » des habitants du quartier des Champs-Plaisants n’a suscité aucun débat. Les habitants du quartier des Champs-Plaisants s’interrogent sur les conséquences de la qualité de l’air (…), sans qu’aucune réponse leur soit apportée.

• Le choix du site d’implantation :

Les terrains affectés par ce projet méritent une autre destination : l’enseignement supérieur, l’activité professionnelle associée, des friches alimentaires… avec une occupation raisonnée des sols, ces derniers étant par ailleurs situés en amont de la ville.

• La mise en place d’une délégation de service public :

La gestion d’un crématorium est une mission de service public encadrée par le Code général des collectivités territoriales. Les collectivités peuvent décider de construire et de gérer elles-mêmes leur crématorium et site cinéraire sans faire appel à un prestataire extérieur (Roanne, Orange, Saint-Brieuc, …). La mise en place d’une délégation de service public peut avoir des avantages (dans le cadre d’une stratégie visant à réduire les dépenses des collectivités en termes de fonctionnement et d’investissement, à s’affranchir des lourdeurs de gestion directe, à s’exonérer des responsabilités pour d’éventuelles infractions commises), mais aussi des inconvénients dont l’absence de suivi de l’économie globale du contrat et de l’application des clauses financières. Plus encore, si l’actionnaire majoritaire d’OGF depuis 9 ans est le fonds de pension canadien Ontario Teacher’s, dont le but reste exclusivement lucratif.

La cohésion sociale sera une priorité dans notre programme de développement économique et urbain de la ville.

La mixité sociale c’est le mélange de classes et groupes sociaux qu’ils soient culturels, économiques, cultuels ou générationnels. Elle est génératrice de cohésion sociale. La mixité sociale permet l’ouverture et l’acceptation de l’autre. C’est l’interaction positive entre individus pour faire société. Associée à l’éducation et aux respects des règles du civisme élémentaires à rappeler dès le plus jeune âge, elle ouvre la voie au « vivre ensemble ».

Promouvoir la mixité sociale, c’est lutter contre l’individualisation des modes de vie, la ségrégation territoriale et l’émergence des « questions communautaires ».

Sens est une ville qui s’est progressivement morcelée, un peu plus depuis les années 2000 et ce, malgré la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) insuffisamment appliquée ou comprise. Les inégalités sociales se sont retranscrites progressivement sur son territoire malgré les programmes de l’Agence pour la Rénovation Urbaine (l’ANRU). Le NPNRU (Nouveau programme National de Renouvellement Urbain), est en panne et souffre de nombreuses carences.

La mixité sera essentiellement assurée par l’urbanisme et la culture. Un vaste programme sera défini en faveur notamment :

• du logement pour permettre une véritable mixité résidentielle et générationnelle,
• d’une diversité d’espaces publics inclusifs qui soient des lieux d’animations spontanées au sein des quartiers et d’échanges entre les habitants soit autour d’espaces récréatifs, ou partagés à proximité des futures maisons de quartier, dans lesquelles les associations -véritables intégrateurs sociaux- pourront développer leurs activités,
• d’équipements publics structurants garants de la mixité urbaine,
• d’une politique culturelle qui repose sur les spécificités de la ville pour développer une fierté collective, et qui représente également la diversité de la population sénonaise.

La cohésion sociale ne peut s’établir que pour tous et avec tous.

Nous voulons développer le sentiment d’appartenance à la ville et de solidarité entre les sénonais.

Nous voulons donner du Sens à notre vie !

« Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude » disait Albert Camus pour qui la culture devait être mise au service de l’Homme.
L’équipe municipale actuelle développe une conception tout à fait contraire en détricotant tout ce qui fédère, tout ce qui provoque de l’émulation collective, tout ce qui participe à l’émancipation de notre jeunesse.

Aussi depuis plusieurs années, la Ville ne fait-elle plus, elle défait !

Exilée la MJC,
Exit les Lumières de Sens,
En berne le succès de Musicasens,
Fermé l’atelier des moulages,
En stand-by les Musées (pour cause de travaux de mise en conformité sans aucun projet de mutation),
Négligées les églises qui se délabrent appartenant à la commune,
Menacé le Garage,
En pause le Label Larsen,
(…)

Le déclin de la vie culturelle à Sens n’est ni négligé, ni en stand-by, ni en pause, ni menacé. Le déclin se porte bien ! Et ce déclin est le fruit de choix politiques successifs, de priorités peu raisonnées. Sens est de moins en moins « intense » mais de plus en plus « givrée » !

La mise au banc du Garage et l’arrêt « provisoire » du label ne sont pas anodins. Ils pénalisent de facto la création artistique d’une jeunesse demandeuse ! Ils témoignent de la propension de la part de la Ville à tourner le dos à des partenaires qui s’investissent et dont les collectivités publiques ont pourtant besoin ! Le Garage et le Label Larsen n’ont pas qu’une vocation artistique, ils ont l’un et l’autre une mission sociale et participent eux aussi à l’attractivité de notre ville.

En 2026, après un audit avec l’ensemble des partenaires, SENS4ETOILES permettra l’amélioration des conditions de fonctionnement du Garage et la pérennisation du Label Larsen 2.0.

Le dynamisme d’une ville et son attractivité se jaugent aussi par son dynamisme culturel.

SENS4ETOILES fait donc le choix de la mise en œuvre d’une politique culturelle intensive, innovante et subversive qu’attendent les sénonaises et les sénonais, de tout âge et de tout horizon.

Nous voulons d’une culture pour tous et avec tous !

Tel est notre engagement !
2026****, vivement !

Du Vélib’ à Sens ?

L’interrogation sur la pertinence de créer un tel dispositif est de mise. Une flotte de 100 vélos électriques sera prochainement opérationnelle. Une flotte qui a nécessité un investissement de 340000€HT et engagera à l’avenir un coût prévisionnel de fonctionnement de 135000€HT annuels !

La tarification (le coût de location) reste pour l’heure non déterminée. Elle sera dit-on « relativement correcte »!

La location de vélos à  assistance électrique, à énergie « musculaire » (à privilégier de loin pour la santé et pour l’environnement,…) apparaît in fine déphasée. Il aurait mieux fallu réfléchir au développement de l’étape 1 qui consiste à concevoir préalablement un maillage et des cheminements praticables et vraiment sécurisés. Car c’est la mise en œuvre d’un réseau qui proposera durablement la conversion de l’automobiliste en cycliste, et permettra aux plus jeunes d’adopter une pratique de la ville que leurs aînés n’ont pas eue ou ont abandonnée. L’élément bloquant (à savoir l’absence d’un réseau de cheminements dédiés en faveur des vélos, trottinettes, et mêmes piétons), lui, va donc rester… Les récents marquages effectués sur nos voiries ne sont pas constitutifs d’un réseau !!!!

En somme, le Vélib’ à la sauce sénonaise est un dispositif gadget en plus d’être coûteux, bien en deçà des nécessités qu’invoquent les enjeux de mobilité et surtout ceux environnementaux.

CHAMPS PLAISANTS : Un quartier laissé à l’abandon

Une fusillade a éclaté le samedi 14/09 à 1h40 du matin, dans le quartier des Champs-Plaisants. Les faits sont graves et ont fait franchir un nouveau seuil en termes d’insécurité à Sens.

La Ville compatit, dénonce mais se dédouane … et ne se considère jamais responsable de rien.

Déjà, lors de l’incendie du Centre social, la Ville s’est rapidement défaussée en pointant la défaillance de l’Etat dans sa mission de maintien de l’ordre. Et pourtant, qui a accepté la mise en œuvre de la vidéo surveillance dite « de protection » au détriment des effectifs de la Police Nationale et d’une police de proximité qui ont cruellement manqué lors de l’épisode de violences urbaines de juillet 2023 ? La Ville !

Du tas de cendre du centre social qui est toujours en place, et de la décision de ne pas reconstruire, qui en est responsable ? la Ville !

De l’insuffisance d’une police municipale de proximité qui coûte moins chère que la vidéo surveillance ? De l’absence d’une équipe de médiateurs sociaux pour mener une politique de prévention qui porte ses fruits partout ailleurs ? De la non reconstruction de l’Ecole maternelle Paul Bert jadis sinistrée par incendie ? De la mise en arrêt de la NPNRU ? De la prolifération des rats et de ses conséquences sanitaires…

Car si la Ville n’est pas responsable, elle apparaît irresponsable. Des désordres que subissent les habitants des Champs-Plaisants, ni les causes ni les symptômes ne sont traités ! Il est inacceptable de laisser un tiers de la population municipale de Sens être l’otage de cette violence urbaine et être le témoin de la dégradation de son cadre de vie.

Faute de stratégie viable pour le quartier des Champs-Plaisants, la Ville a décidé de reconcentrer tous ses efforts et ses moyens sur la « requalification » plus facile du centre-ville qui se dépeuple.

Pour réparer notre ville et ses quartiers, il faut proposer un projet global. Il faut surtout savoir écouter tous les administrés pour qui on s’engage matin, midi et soir sans se contenter d’un « coup de com » qui ne vaut pas l’action !

En 2026, SENS4ETOILES engagera un projet global en faveur de la cohésion sociale et de l’accès à une sécurité durable pour l’ensemble des sénonais-es.

Cela fait deux années que nous connaissons les résultats des Européennes!

Cela fait un an que nous nous attendons à une dissolution possible…

Il n’y a donc rien de nouveau…

La parenthèse de la macronie pourrait se refermer le 07/07/24, sauf coup de théâtre organisé en moins de 3 semaines ou sursaut de mobilisation et de participation.

Tout ceci est le fruit d’une classe politique française qui n’a de cesse de poursuivre sa mutation, sa recomposition (et son délitement) depuis 20 ans. Cette recomposition permanente est le résultat d’une impuissance publique que jugent et sanctionnent à sa manière chaque français et chaque française lors des élections nationales ou extra-nationales.

En ce qui nous concerne, l’élection des maires reste assez découplée des enjeux nationaux. Sens n’échappe pas à cette règle. Nous allons poursuivre le travail avec méthode, continuer à rencontrer les senonais car nous croyons profondément à la réflexion locale, aux solutions locales, aux politiques locales, et c’est dans cette conception des choses et dans le contexte politique actuel que nous arracherons la mairie en 2026! En rassemblant large, large, large.

S’endetter pour des séquences de ripolinage et des projets non structurants, est une folie et le gage d’une certaine irresponsabilité. ! A Sens, le choc dit d’investissement en cours est davantage un choc de dépenses. Car quels en seront les retours pour chacune et chacun d’entre-nous ? Pour le commerce qui se meure ? Pour le tourisme que se fait attendre ? Pour l’environnement qui est un sujet absolument délaissé ? Pour la culture qui manque de souffle et d’inspiration ? Pour le logement qui est aujourd’hui saturé sans perspective immédiate et de long terme ?

Une vision globale s’impose !

S’il y a lieu d’endetter la ville, alors ce n’est que sous le seul principe qui vaille… celui de l’« enrichir ». Elle, et ses citoyens ! 1€ public dépensé doit être 1€ public amorti durablement, d’une manière ou d’une autre en faveur des sénonais. Sur le plan des finances, nous mènerons une politique d’investissements stratégiques ainsi qu’un anti-gaspi-budgétaire ! Une politique de rigueur pour que la ville ne soit pas responsable de perte d’argent public (aménagements inadaptés, frais en cabinets de conseils et d’études, échec des affaires juridiques, …). Notre équipe municipale mettra en place une commission d’évaluation de l’action publique pour rendre performant chacune des stratégies mises en place à partir de 2026, et ce, selon les conclusions de l’audit sur l’état des finances de la ville réalisé en début de mandat.

Parlons SeniorS

Nous pouvons répondre de deux manières aux problématiques et aux attentes des seniors. Par le « haut »,  ce sont les réponses données par les services publiques (le CCAS, la création du CLIC et du VADA) et par le « bas », avec les différentes associations et par l’implication citoyenne. Les actions publiques centralisées sont nécessaires et indispensables. Elles doivent être améliorées et développées.

L’autre approche, c’est celle de la proximité : au contraire de la première elle ne vise pas à la centralisation de la réponse mais à la multiplication des réponses. Elle découlera de nos maisons de quartier qui seront des lieux de rencontre, d’information et de partage. Et c’est là la particularité de Sens****.

Proposer une vision citoyenne de la prise en charge de chacun. La démocratie participative sera le fer de lance de toutes les actions municipales. Les seniors, parce qu’ils sont déjà les mieux implantés dans les associations et dans le bénévolat, créeront le maillage entre les citoyens.